À propos de moi

Jeune, je me suis intéressée aux plantes en général et aux arbres en particulier sous l'influence de mon  grand-père, qui m'emmenait au potager avec lui et qui m’apprenait à reconnaitre les essences de bois dans son atelier de menuisier amateur. Ensuite, j'ai eu la chance de faire un stage assez tôt dans mon cursus au laboratoire de génétique forestière de l'INRA d'Avignon. Une passion était née, je ne jurais plus que par les gènes! J'aimais à la fois le côté minutieux du laboratoire et l'esprit mathématique nécessaire pour appréhender la discipline. J'ai donc poursuivi une formation universitaire en agronomie avec une spécialisation en génétique, et puis je suis partie travailler 2 ans en tant que Volontaire Internationale au Congo. Ensuite j'ai continué le travail commencé au Congo en passant une thèse à l'Université de Bordeaux. A cette époque (2010) la génomique était en train de vivre un grand tournant avec l'avènement du séquençage nouvelle génération à bas coût. Frustrée de ne pouvoir jouer moi-même avec  mes données car il me fallait toujours l'intermédiaire d'un bioinformaticien, j'ai décidé, diplôme en poche, d'apprendre à coder pour pouvoir appréhender le nouvel or numérique: les Big Data! C'est ainsi que je me suis retrouvée à bord de Tara, la goélette qui a révolutionné nos connaissances du plancton en relevant le défi technique de séquencer l'inconnu présent dans les milliers de m³ d'eau de mer.